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Boel Souleymane Biographie Né en 1976 à Trappes, Boel Souleymane bascule dans le monde littéraire après un long passé dans le milieu associatif pour le développement éducatif et médical du Tiers Monde. En 1998, il lance la première action mondiale contre les pillages de l'Afrique, « le mandat d'arrêt », qui invite tous les sportifs, artistes et écrivains à réaliser un message vidéo sur l'abus de certaines multinationales. Par ce biais, il fait la rencontre d'écrivains qui l'influencent et l'encouragent à écrire. Il est déjà auteur de quelques ouvrages haletants et subversifs : Breathe Taking (À couper le souffle), L'évasion d'une vérité, Les Bouts des tunnels de la faim et Sous une pluie de balles,Un égo meurtrier, Souleymane Boel est un jeune écrivain très prolifique qui s’est spécialisé dans les romans d’anticipation imaginant des scénarios originaux dans des situations très actuelles.

29 May

Extrait du livre "le carré d'or de la haine " de Boel Souleymane

Publié par L'écrivain Boel Souleymane  - Catégories :  #rohingyas, #birmanie

Extrait du livre "le carré d'or de la haine "  de Boel Souleymane

« Deux hommes armés sont encore cachés dans la maison .Faites attention ! » « Attend-nous dehors. Nous allons nous charger de ces fils de p-tes ! » J’ai ramassé le flingue du gars qui pris avait pris les quatre balles dans le bide. Et nous nous sommes mis à avancer en silence dans cette maison qui était vaste et dont le nombre de cachette ne pouvait qu’être que très élevée. L’émir s’approcha d’une grande armoire. Pour lui, il était certains qu’un des deux se cachaient à l’intérieur. En s’avançant à pas de loup il allait ouvrir la porte en s’apprêtant à faire feu. Seulement en ouvrant la porte ils n’y avaient seulement qu’une soixantaine de passeport appartenant aux filles qui avaient été confisqué par les esclavagistes : « M-rde ! Cet enfoiré n’est pas là ! » En me retournant et en scrutant la pièce je m’aperçus d’un détail. Sous un rideau le bout d’une de ses chaussures dépassait. En dressant mon doigt pour indiquer cela à l’émir. Il ne perdit pas un instant pour le flinguer sur place. L’homme tomba en s’accrochant au rideau pour finir envelopper dedans .L’émir se mis à dire : « il faut trouver le dernier. C’est lui le chef du réseau ! » En entrant dans une la pièce nous entendirent bouger sous un lit. L’émir posa son flingue sur le matelas et allait s’apprêter à ouvrir le feu. Je me suis mis à crier : « Nooonnn ! » Une femme sortie d’en dessous en fondant en larmes. Après avoir nerveusement relâché mon souffle de soulagement je lui ai demandé : « Est-ce qu’il reste des femmes à l’intérieur de la maison ? » « Non elles sont toutes sorties ! » « Ne pleure pas ! Tout est finie personne ne te fera plus aucun mal ! » En regardant son visage et en l’entendant attentivement parler, je trouvais de façon troublante qu’elle ressemblait beaucoup à la petite Aichah que j’avais adopté. Si Je savais que son père avait été tué avec ses tous ses frères et sœurs en Birmanie par les membres d’une milice radicale les "969" près de Naypyidaw. Je n’avais eu aucune véritable information sur sa mère. Peut-être pensait elle qu’elle avait avoir subi le même sort que les autres membres de sa famille ? Malgré la recherche du type je ne pouvais m’empêcher de l’interrogée : « D’où viens-tu ? » Elle me répondu avec exactement le même accent de la région que la fillette : « Birmanie » Ma gorge se mis à se serrer d’émotion et me yeux se noyer de larmes : « Non ce n’est pas possible » En sortant une photo de mon portefeuille de la petite fille la femme eu une réaction immédiate en s’écriant : « Aicha!! » En quelque minute, je compris en plein milieu d’une scène de violence que mon destin avait été écrit de sorte à ce que je retrouve la mère de cette petite qui était l’une seule rescapée d’un village. Suite à la persécution de son ethnie par les radicaux bouddhistes birmans avec le soutien des autorités locales. La mère de la fillette fut contrainte de fuir rapidement Pour sauver sa vie. Après être resté six mois en Thaïlande. Elle avait fini en répondant naïvement à une annonce par se faire piégée et terminer dans les mailles du filet d’un vaste réseau de prostitution basé dans le golf. Pour ne lui laissée prendre aucun éventuel risque. Nous lui avons demandé de sortir rejoindre les autres femmes qui attendaient dehors le dénouement de leur drame. En fouillant la maison de fonte en comble l’homme restait totalement introuvable. Nous étions surs qu’il n’était pas sortie .Impatient à la suite de longue recherches infructueuses l’émir à décider de faire flambée la villa. Il voulait avoir définitivement s’assurer qu’il ne puisse pas sans sortir vivant. En brisant toutes les bouteilles d’alcool qu’il trouva dans le bar de la maison. Il jeta une allumette au sol en allumant le feu. Puis Il se me mit à me dire en rigolant grassement : « On va attendre tranquillement que le loup sorte de sa tanière !» L’homme s’était caché à l’intérieur d’un faux plafond. Seulement Il ne s’attendait vraiment pas à ce que l’on incendie la villa pour savoir où il s’était caché. Alors que les flammes s’étendaient frénétiquement et que la fumée s’était répandu dans toute la surface des pièces .L’homme n’avait pas d’autre choix que de prendre le risque de sortir pour ne pas finir en grillade. Au bout de quelques instants, l’homme couru en toussant pour plonger dans la vitrine et tenter une sortie pour s’enfuir et décamper. Après les éclats de la vitrine il atterri durement au sol après s’être couper une partie de la jambe. L’émir avança calmement en le regardant souffrir. Jusqu’à se retrouvé face à lui. Après l’avoir bien reconnu de sang-froid il lui tira les trois dernières balles de son chargeur dans la tête. Après avoir flingué le chef du réseau de prostitution t. L’émir jeta son flingue au sol qui était encore fumant et sorti de sa veste son téléphone pour appeler son cousin inspecteur pour venir couvrir la scène de son crime. Alors que la maison continuait de brulée sous la puissance des flammes incandescentes .Après avoir clôturé son appel très brève. Il me regarda fièrement pour me dire : « Il fallait qu’il y ai une grande part de vérité dans la bassesse de mon mensonge. Je regrette d’avoir à mentir et de de vous avoir causé un tel désagrément » «Écoutez dans ce drame j’ai pu retrouver la mère d’une petite fille que j’ai adoptée récemment, et vous avez mis fin aux agissements d’un horrible réseau de proxénètes. Donc je ne vous cache pas que je n’en attendais pas tant de mon séjour. » Une fois que la police arriva et que le calme était revenu. J’ai appelé la petite Aïcha pour lui passer sa mère au téléphone : « Allo Aicha comment vas-tu ? » « Ca va mon nouveau papa. Mais dis moi tu reviens quand ? "

"Aujourd’hui je suis parti chercher des nouveaux habilles avec ma nouvelle maman » « Ah bon et bien bientôt tu pourras faire tout cela avec elle avec ta vrai maman » La petite fille resta muette d’incompréhension : «Quoi mais maman est morte dans la ville de Mandalay avec mon ancien papa ! » « Non ! Ce jour là elle a pu se camouflé à temps sous un lit de sa maison pour échapper aux crimes de la milice des "969"Hélas le reste de la famille n’a pas pu être sauvée quand tu es revenu elle était tout simplement resté sous le lit et elle avait peur d’en sortir » La femme se mise à parler en Birman à sa fille : «Aïcha! C’est maman je suis vivante mon amour. Je t’aime » La fillette plongea dans un silence émotif envahi par ce raz de marée d’émotion pour laisser la place à des larmes joie. Sous la friture de la ligne téléphonique nous pouvions entendre les pleurs de sa joie .En écoutant la conversation. L’émir se laissa gagner par l’émotion et versa une larme de joie avant de dire à la dame : « Madame vous allez retourner voir votre petite fille à Paris dans mon propre jet privée et dès ce soir. Je vous en prie faites-moi cet honneur » La femme accepta en essuyant les larmes de son visage.

22h aéroport international de Dubaï Alors que nous étions à bord du jet privé de l’émir pour un retour vers Paris. Dans l’appareil la véritable de mère de 3Aichah me raconta comment tout avait commencé : « Les exactions et les pics de violences ont commencé après les discours haineux d’un moine bouddhiste ultranationaliste du nom d’Achin Werathou promouvant l'essor d'un bouddhisme radical et faisant émerger une campagne haineuse antimusulmane. Après le début de sa campagne de propagande la persécution des musulmans rohingyas est devenue courante et les massacres quotidiens. Depuis la survenue de son mouvement "969", les violences visant les musulmans ont éclaté dans plusieurs parties du pays. Et dans la ville de Meiktila, des émeutiers de sa milice ont passé trois jours à saccager et mettre le feu à des mosquées. Une vague d’islamophobie s’est abattue sur Meiktila, dans le centre de la Birmanie, laissant dans les rues des piles de cadavres décapitées sur La plupart des routes.. Le centre-ville était en effervescence. L’élément déclencheur fut une altercation dans un marché de Meiktila entre un vendeur musulman et des clients bouddhistes. Peu après, le meurtre sauvage d'un moine bouddhiste qui avait fait naitre une foule vengeresse partant à l'assaut de tous les magasins musulmans. Une foule hideuse et déchainées massacrant tous sur leurs passages de ceux qui n’étaient pas bouddhistes .Lorsque la nuit est tombée j’ai marchée plusieurs kilomètres avec comme seule compagne la peur au ventre de croisée ses partisans de la haine. Les braises des tensions religieuses étouffées pendant plusieurs années ont éclaté au grand jour. Les discours haineux et les appels à la discrimination d’Ashin Werathou ne faisaient que résonner dans les têtes des plus faibles d’esprits. J’étais persuadé que toute ma famille avait été massacrée. Sinon je n’aurai jamais abandonné ma fille Aïcha » Tout le long du trajet pour notre retour à Paris la mère de la petite Aïcha évoqua avec tristesse les événements qui l’avait menée à la précipitation de son exode. En me racontant les périples de sa vie jusqu'à sa séquestration dans la maison close de Dubaï. À cet instant pensif en pleine discussion, je venais de réaliser seulement maintenant que si je n'avais pas accompagné l'émir, cette femme n'aurait jamais su que sa fille était encore vivante. Lorsque l'avion atterri je la sentais comme timide et gênée de savoir comment sa fille allait réagir à des retrouvailles si soudain et inespérés. Lorsque tous les deux se sont vu le moment était inestimable, une forte charge d'émotion indescriptible qui vous laisse admiratif et muet. Imaginez un instant que vous retrouvez votre mère après avoir eu la certitude qu'elle était morte au cours d'un génocide. En l'apercevant elle s'est immobilisé un peu comme quand les gens font un malaise. Puis vivement elle a laissé tomber tous ses bagages à main pour courir dans l'aéroport se moquant de la foule pour la serrer fort dans ses bras comme pour lui faire entendre que son cœur battait encore très fort pour elle. Le plus dur lorsqu'on a frôlé la mort et subi la plus grande haine. C’est surement de réapprendre à vivre avec le bonheur en regardant de nouveau un sourire en effaçant du tableau de nos mémoires les souvenirs de nos proches qu'elle a pu toucher de plein fouet.

Extrait du livre "le carré d'or de la haine "  de Boel Souleymane
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Boel Souleymane Biographie Né en 1976 à Trappes, Boel Souleymane bascule dans le monde littéraire après un long passé dans le milieu associatif pour le développement éducatif et médical du Tiers Monde. En 1998, il lance la première action mondiale contre les pillages de l'Afrique, « le mandat d'arrêt », qui invite tous les sportifs, artistes et écrivains à réaliser un message vidéo sur l'abus de certaines multinationales. Par ce biais, il fait la rencontre d'écrivains qui l'influencent et l'encouragent à écrire. Il est déjà auteur de quelques ouvrages haletants et subversifs : Breathe Taking (À couper le souffle), L'évasion d'une vérité, Les Bouts des tunnels de la faim et Sous une pluie de balles,Un égo meurtrier, Souleymane Boel est un jeune écrivain très prolifique qui s’est spécialisé dans les romans d’anticipation imaginant des scénarios originaux dans des situations très actuelles.